Schumann Quartett

Parmi les temps forts de la saison 2024/2025, citons l’intégrale des quatuors à cordes Beethoven, jouée au célèbre Suntory Hall de Tokyo en juin 2025 ; une longue tournée du quatuor en Amérique du Nord ; et la reprise avec Kit Armstrong du projet « Expédition Mozart », avec des représentations au Flagey de Bruxelles, à l’Alte Oper de Francfort et à l’Elbphilharmonie de Hambourg, entre autres. Le quatuor se produira également à nouveau au Wigmore Hall de Londres, au Gewandhaus de Leipzig et au Concertgebouw d’Amsterdam, pour n’en citer que quelques-uns.

Leur troisième album, “Intermezzo” (2018 | Mendelssohn Bartholdy, Schumann et Reimann avec Anna-Lucia Richter), a connu un grand succès national et international, et a reçu le prix Opus Klassik dans la catégorie Enregistrement de musique de chambre en 2019. En 2020, le quatuor a élargi sa discographie avec “Fragment”, explorant l’œuvre de l’un des maîtres du quatuor à cordes : Franz Schubert. À l’occasion du 100e anniversaire de la radio, le quatuor se consacre à un projet très spécial : un album avec de la musique de l’année 1923 sortira à l’automne 2023. En collaboration avec la Radio bavaroise, ils ont enregistré des œuvres d’Alban Berg, Leoš Janáček, Paul Hindemith et Aaron Copland.

Depuis leur plus tendre enfance, les trois frères Mark, Erik et Ken Schumann jouent ensemble. Veit Hertenstein complète désormais le quatuor en tant que altiste. Les quatre musiciens apprécient la communication non verbale. Les différentes personnalités se font plus distinctes et, en même temps, chaque œuvre musicale crée un espace commun, subissant une métamorphose spirituelle. Cette ouverture et cette curiosité sont peut-être les influences décisives des enseignants tels qu’Eberhard Feltz, le Quatuor Alban Berg ou des partenaires tels que Menahem Pressler.

Récompenses, publications – ils préfèrent considérer ces jalons comme des rencontres, une confirmation de leur parcours. “Nous avons envie de pousser les choses à l’extrême, d’essayer comment la tension et notre spontanéité partagée nous portent”, dit Ken Schumann. Ils évitent charmamment les tentatives de leur attribuer un son, une position ou un style de jeu ; ils laissent les concerts parler d’eux-mêmes. Et les critiques sont d’accord : “Feu et énergie. Le Schumann Quartett joue de manière éblouissante […] sans aucun doute l’une des toutes meilleures formations du paysage actuel du quatuor, […] virtuosité éclatante et ouverture à la surprise” (Harald Eggebrecht dans la SZ).

Erik Schumann joue sur un violon de Joseph Guarneri filius Andrea datant de 1690, aimablement mis à sa disposition par la Fondation Guadagnini de Stuttgart.
Ken Schumann joue un ancien violon italien du milieu du XVIIIe siècle, mis aimablement à sa disposition en privé.
Veit Hertenstein joue un alto des frères Amati datant de 1616.
Mark Schumann joue sur un violoncelle de Giovanni & Francesco Grancino datant de 1680, qui lui est généreusement prêté par MERITO Sit Wien.

*Citations tirées d’une entrevue avec les rédacteurs du magazine de musique classique en ligne VAN (van-magazin.de).