@Nicolas-Pulcrano

Miksi

Artur Zeqiri : Albanais, Violon, chant
Nicolas Lescombe : Bordelais – Clarinette, arrangement et coordination
Ebrahim Ahmadi : Kurde – Daf et chant
Thomas Mazellier : Bordelais – Beat maker et violon
Yamen Al Yamani : Syrien – Violoncelle


Sans parler la même langue, mais trouvant dans la musique un moyen de communication idéal, les cinq musiciens de Miksi ont appris à se connaître lors d’une première résidence au Rocher de Palmer en 2020. Réunis par le projet européen Migrants Music Manifesto, ils ont dessiné un premier répertoire inspiré de morceaux traditionnels albanais, kurdes ou syriens et forment désormais un groupe solide, lumineux, virtuose, qui nous transporte dans un monde où les frontières s’effondrent, où le dialogue entre les peuples est enfin possible. 

L’objectif du projet était de réunir des musiciens réfugiés (ayant quitté leur pays et leur métier de musicien) et des musiciens professionnels implantés dans la vie culturelle locale.

Dès la première rencontre, les 5 membres du groupe ont beaucoup communiqué : « Nous ne parlions pas la même langue mais avions tellement envie, d’échanger et d’apprendre sur nos histoires, nos cultures, nos musiques. Nous nous sommes retrouvés avant chaque répétition pour partager un moment autour d’un repas et apprendre à se connaître. « Miksi » (traduire « mélanger » en espéranto) nous a semblé être le bon terme pour nous représenter. »

Miksi et son violoncelliste Yamen Al Yamani, ont mis en place un projet de fabrication de gheychak, instrument à cordes iranien dans un objectif de préservation de leur patrimoine culturel et musical. 

Ce gheychak vient d’être terminé et remis à Yamen il y a quelques semaines. Le luthier qui a fait le voyage d’Iran, sera présent au Garage Moderne lors de ce concert. 

De la musique classique à la musique traditionnelle ou du monde, le lien entre un musicien et son instrument raconte une histoire intime qui n’a pas de frontière. 

« S’emparer d’un instrument n’est jamais un geste anodin… Reste à savoir ce qu’on en fait. » (R.Lambert & E.Pieiller – Monde diplomatique juin 2020)